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Aquariophile Intéressé
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 Publié le: Dimanche 15th Janvier 2012 04:59:43 PM Titre du sujet: LE BETTA |
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La maintenance
Les bettas ne sont pas des poissons très exigeants pour leur maintenance ce qui ne veut pas dire qu’ils ne nécessitent pas de soins.
Les mâles et certaines femelles sont très agressifs c’est pour ça qu’ils doivent être maintenus dans des bacs individuels, ces bacs n’ont pas besoin d’être très grands car les bettas ne sont pas de grands nageurs, par contre un petit volume exclus d’y installer une filtration mais impose des changements d’eau très fréquents. Le volume de mes bacs est de 2L pour les femelles et de 4L pour les mâles.
Pour les femelles ou les mâles maintenus en bac communautaires il faut faire attention à ce que la filtration ne cause pas trop de remous tout comme il convient de bien choisir les espèces qui cohabiteront avec les bettas.
Du point de vue de la température il semble que 22°C soit un minimum et qu’il ne faille pas dépasser 29°C cependant les bettas sont résistants et peuvent supporter temporairement des températures moins clémentes.
Pour la nourriture là aussi les bettas ne sont pas compliqués ils acceptent n’importe quelle nourriture vivante ou congelée et après une période d’adaptation ils acceptent la nourriture sèche également.
Il est communément admis que l’espérance de vie d’un betta est de l’ordre de 2 ans.
La nourriture
Nous allons classer les différents types de nourriture en trois classes :
- La nourriture sèche
- La nourriture congelée
- La nourriture vivante
Le choix de tel ou tel type de nourriture se fait en fonction de ses moyens financiers, de ses objectifs, et du temps que l’on désire y passer.
La nourriture sèche
Avantages :
La nourriture sèche est très pratique d’utilisation. Elle est peu onéreuse et permet d’éviter les carences alimentaires. Pour l’élevage des jeunes, il faut privilégier un fort taux en protéine. Il existe de nombreuses formes :
- Flocons
- Granulés
- Poudre
- Pastilles
- Proies en gelée
- Proies lyophilisées
Il faut noter que les pastilles, bien que assez polluantes, permettent l’administration facile de médicament ou de complément vitaminé.
Inconvénients :
Tout d’abord les produits secs sont très polluants et doivent faire l’objet d’une stricte surveillance de la quantité distribuée. Ensuite, l’apport énergétique de ces produits est assez limité. Enfin l’appétence de ces produits n’est pas très bonne, à quelques exceptions près.
La nourriture congelée
Elle est présentée sous forme de plaques, prédécoupées ou non. On peut se la procurer assez facilement en animalerie mais il est bien plus rentable de passer par un club, une association, voire Internet.
Avantages :
Il en existe une grande variété, dont les plus courantes sont:
- Artémias
- Larves de moustiques
- Vers de vase
- Daphnies
- Cyclopes
- Tubifex
Ce type de nourriture est, de façon générale, bien accepté par nos poissons et possède une valeur nutritive supérieure à la nourriture sèche classique. De plus, ce type de nourriture est assez simple à employer : il suffit de la décongeler et de la rincer avant la distribution.
Inconvénients :
Cette nourriture est assez onéreuse dans le commerce. De plus, cela demande un minimum de stock car il ne serait pas bon de nourrir nos chers bettas avec un seul type de nourriture. En outre, il faut bien rincer la nourriture décongelée car sinon cela pollue énormément.
La nourriture vivante
Ce sont de petites proies que l’on donne lorsqu’elles sont encore vivantes. On les élève soi-même ou on va les chercher dans la nature.
Avantages
Il n’y a pas mieux pour nos poissons car c’est bourré de vitamines et ça ne pollue pas l’eau. Les poissons, même les plus difficiles et les plus sauvages, se laissent tenter. Cela permet de retaper des poissons mal en point et c’est un plus considérable dans les protocoles de reproductions.
Pour ceux qui sont patients, on peut trouver :
- Daphnies
- Vers de vase
- Larves de moustiques
- Collemboles
- Tubifex
- Vers aquatique
- Ostracodes
- Grindales
- Micros vers
- Anguillules de vinaigre
De plus, pour les plus courageux qui vont les récolter dans la nature ou qui les élèvent, cette source de nourriture n’est vraiment pas chère.
Inconvénients
Le rendement est assez irrégulier, surtout lorsque l’on se fournit dans la nature. De plus, c’est très cher si on se fournit dans le commerce et les souches de démarrage ou les bons coins de récoltes ne sont pas faciles à trouver.
La reproduction
Avant de se lancer dans la reproduction, il convient de se poser les bonnes questions. C’est bien beau de vouloir faire reproduire un couple de bettas, mais êtes vous sûr de vraiment avoir le temps, la patience, la place et le matériel nécessaire ?
En effet, s'il est assez simple d’obtenir une ponte de bettas, il est déjà plus compliqué de les nourrir étant jeunes. Ensuite, à l’age de deux mois environ, il faut pouvoir séparer tous les mâles mais également les femelles agressives.
De plus, il faut vous poser la question de savoir dans quel but vous faites cela ? Est-ce que vous allez faire reproduire un couple acheté dans le commerce ou désirez vous faire reproduire des bettas de qualité supérieure, achetés dans un concours ou à un éleveur confirmé ? Dans les deux cas, si la reproduction se passe bien, il se peut que vous vous retrouviez avec deux cents jeunes bettas ! Et là il va falloir se poser la question de savoir ce que vous allez en faire !
Dans tous les cas, il faut se poser ces questions avant, et non après la reproduction, pour s’éviter quelques soucis !!!
La reproduction se passe en trois grandes parties :
- le choix et le conditionnement des reproducteurs
- l’accouplement lui-même
- l’élevage des jeunes
Les poissons
Les reproducteurs devront être, dans la mesure du possible, des adultes, mais pas trop vieux. En effet, la reproduction est plus aisée avec des sujets relativement jeunes. A l’opposé, on obtiendrait des frais plus important avec des sujets un peu plus âgés.
Les sujets sélectionnés devront être robuste, vif et en bonne santé. Il convient de sélectionner un couple harmonieux de part sa taille. Le mâle ne doit pas être plus petit que la femelle, sinon, il risque d’avoir des difficulté pour l’enlacer lors de l’accouplement.
Pendant celui-ci, puis pendant la ponte, le mâle va devoir jeûner durant une semaine : il devra donc être copieusement nourris au préalable, afin d’être en pleine forme et de ne pas être trop tenter de dévorer les oeufs.
La femelle, elle, devra suivre un régime à base de vers de vase et de vers grindales afin d’amener ces ovules à maturation pour le jour de la ponte.
Le bac
L’idéal serait un bac de 10 à 30L, avec une hauteur d’eau de 10 à 15cm, chauffé à 26-27°C, sans pompe ni bulleur.
Afin de nourrir les futurs alevins, je met une touffe de mousse de java et du riccia, ce qui permettra aussi à la femelle de se soustraire aux ardeurs du mâle et de limiter un petit peu les nitrates/nitrites.
Afin d’adoucir l’eau, on peut mettre des feuilles d’amandier indien. Ainsi le frais sera plus nombreux et, de par leurs nombreuses propriétés, ces feuilles amélioreront l’hygiène du bac. Il est à noter également que, d’après certains éleveurs, le frais se passe mieux lorsque la reproduction se passe dans un endroit calme, le mieux étant d’opacifier les cotés du bac.
Au rang des petites astuces, on peut y ajouter celle des daphnies. En effet lors de la reproduction, une fois les deux parents enlevés, je rajoute une colonie de daphnie. Elles vont se multiplier et filtrer l’eau tant que les alevins seront trop petit pour les dévorer. Ensuite, au fur et à mesure de la croissance de ces derniers, elles vont se faire dévorer par les plus opportunistes.
L’accouplement lui-même
"Le round d’observation"
Il faut que les futurs parents puissent se voir sans se toucher pour faire connaissance calmement. Cette phase est très importante et ne doit pas être négligée, sous peine de grosse déception et de gros dégâts. Pendant ce temps là, le mâle devrait construire le nid de bulle, tout en venant séduire sa "belle". La femelle va s’habituer à lui. Pour les isoler, j’utilise des bouteilles coupées au deux extrémités. Ainsi, lorsque je libère la femelle, il n’y a aucun mouvement d’eau qui pourrait détruire le nid du mâle. Pour faciliter le travail du mâle, on peut mettre des plantes flottantes ou un support plastique. On peut également mettre une feuille de cattapa dans le bac. Tout en servant de support pour le nid, les substances libérées par la feuille rendra les bulles plus collantes, et ainsi le nid plus résistant. De plus, l’expérience montre que le frais est plus nombreux lors de l’utilisation de cette feuille, car elle rend l’eau plus douce.
La libération de la femelle
Avant de libérer la femelle, il convient de s’assurer que celle-ci est prête. Pour cela, il suffit de vérifier quelques signes distinctifs :
- un abdomen rebondi
- des rayures verticales sombres (peu ou pas visible chez les femelles de couleur claire)
- elle doit nager tête vers le bas
- elle ne doit plus fuir le mâle mais le suivre le long de la paroi les séparant
- elle doit nager les nageoires un peu repliées
- la papille génitale doit être visible.
Il n’est pas nécessaire que tout les signes soit là, mais plus nombreux ils seront, meilleurs seront vos chance de réussite. Par la suite, avec un peu d’expérience, on peut laisser une place plus importante au feeling.
L’accouplement
Le début peut se révélait mouvementé, voir assez agressif. Cela est normal et la seul chose à faire est de surveiller. Ensuite, il n’y a plus rien à faire, juste à observer. C’est magnifique de voire le mâle enlacer la femelle, l’étreindre, puis récupérer les oeufs émis et les placer dans le nid. La femelle reste tétanisée quelques secondes après l’émission des oeufs et, dans certains cas, elle aide le mâle à récupérer tous les oeufs et à les placer dans le nid. Une fois la ponte terminée, il faut retirer la femelle car le mâle, à ce moment, va défendre le nid contre quiconque s’en approcherait, y compris envers elle.
L’élevage des jeunes
L’incubation
Une fois la ponte finie et la femelle retirée, le mâle va garder le nid. Les oeufs vont y rester en moyenne trente six à quarante huit heures, puis ils vont passer par un stade larvaire pendant encore trente six à quarante huit heures. A ce stade là, le mâle va les remettre régulièrement dans le nid, jusqu’à le nage libre, moment à partir duquel il faudra enlever le mâle.
La croissance des alevins
Le plus simple, c’est qu’il y ait des plantes dans le bac, ainsi une colonie d’infusoire va se développer, servant de première nourriture aux alevins après la résorption du sac de vitellin.
Au bout de deux jours, on peut commencer à leur donner des microvers ou des anguillule de vinaigre. Deux jours plus tard, on peut commencer à leur donner des nauplies d’artémia fraîchement écloses.
A partir de deux à trois semaines, on peut leur donner des grindales, c’est à ce moment là que la croissance est la plus impressionnante. Ensuite, on va passer petit à petit aux vers de vase et artémias congelés, que l’on va râper.
A partir de 10 jours, certes il faut les nourrir régulièrement afin d’accélérer la croissance, cependant, il faut faire attention avec les nauplies d’artémia. En effet, si l’on en distribue de trop grande quantité, les alevins se nourrissent toute la journée et deviennent barboteurs. C'est-à-dire que l’estomac étant toujours plein, la vessie natatoire qui sert de balaste au betta ne se développe pas et le poisson ne peut plus flotter.
A partir de la 3e semaine et jusqu’à la 5e semaine, le labyrinthe des alevins va se former. C’est pourquoi le bac devra être couvert pour éviter les variations de la température de l’air au dessus de l’eau. il faudra donc faire attention lors du nourrissage et limiter les changements d’eau.
Après cette phase critique, les mâles les plus précoces commencent à être agressifs et devront être isolés de leur frères et soeurs, dans des bacs d’au moins 1.5L. L’eau devra en être changer le plus souvent possible, alors que les femelles peuvent cohabiter ensemble.
La sélection
Pour ceux qui sont tombés amoureux des bettas et qui souhaitent participer à des concours, il convient d’effectuer une sélection de ses reproducteurs, afin d’avoir des jeunes de la meilleure qualité possible.
Il existe de très nombreux critères pour juger et sélectionner nos bettas. On peut les classer selon 3 axes :
- obtenir une forme parfaite
- obtenir une couleur unique
- obtenir un betta le plus harmonieux possible
Dans tous les cas, les résultats ne sont pas immédiats. Il est nécessaire de travailler sur plusieurs générations et, si possible, sur plusieurs lignées en parallèle.
La forme du corps
Le corps du betta doit être, du point de vue général, suffisamment robuste pour pouvoir porter toutes les nageoires et ne pas être disproportionné par rapport à celles-ci. En effet, un betta dont le corps est trop petit ne serait pas harmonieux avec ses grandes nageoires, et risquerait de se voûter sous le poids de celles-ci. Inversement, un betta dont le corps serait trop robuste perdrait toutes sa grâce et son élégance.
Du point de vue des défauts à éviter, il faut bannir :
- toutes bosses ou creux sur le dessus de la tête
- toutes irrégularités juste avant la dorsale
- toutes irrégularités au niveau de la ligne tête/dos
- toutes faiblesses entre la fin de la dorsale et le début de la caudale
- toutes déformations de la colonne vertébrale
- toutes les écailles doivent impérativement être parfaitement alignées
La nageoire anale
Celle-ci doit se rapprocher au maximum de la forme d’un trapèze régulier. Sa hauteur doit être identique au rayon de la caudale. L’avant de celle-ci doit se projeter en avant du corps et doit rejoindre la nageoire caudale à l’arrière. Les rayons doivent être droits, non frisés et si possible ramifiés.
La nageoire dorsale
A l’instar de la nageoire anale, elle doit se projeter en avant le plus possible et débuter le plus tôt possible sur le dos du betta. Son premier rayon doit être le plus droit et fort possible. Elle doit posséder un nombre maximum de rayons (ce qui peut être amélioré par le gène queue-double), et dans l’absolu ils doivent être ramifiés. Il faut absolument éviter les rayons qui fuient vers l’arrière et ceux qui sont frisés.
La nageoire caudale
C’est la plus impressionnante. C’est la première que l’on regarde sur un betta et c’est pourquoi elle se doit d’être irréprochable. Pour cela, il faut faire bien attention à quelques critères :
- les premiers rayons doivent être très droits, forts et longs
- les rayons doivent être ramifiés
- les ramifications doivent être régulières
- l’angle d’ouverture de la nageoire doit être maximum, le mieux étant un minimum de 180°.
L’harmonie générale
L’objectif est d’obtenir un betta qui se rapproche au maximum d’un cercle. Pour cela, les nageoires anales, dorsales et caudales doivent être de la même hauteur. Si le corps du betta est associé à un axe de symétrie, les nageoires dorsales et anales doivent être image l’une de l’autre par rapport à celui-ci.
Il ne faut pas oublier que la sélection est faite dans le but de présenter les bettas à des concours de beauté. Le résultat doit donc être esthétique même si parfois, cela va à l’encontre de caractères spécifiques et cartésiens .
La répartition de la couleur
La couleur de votre betta doit être, à l’exception des marbrés, la plus uniforme et régulière possible et être la plus étendue possible pour, dans le cas idéal, recouvrir tout le corps. Ainsi, l’obtention de bettas mask, c’est-à-dire avec le visage coloré et non noir ou clair, est une excellente chose et doit être un objectif.
Parmi les défauts de coloration les plus fréquents, on trouve notamment des manques de coloration dans les extrémités des nageoires et les écailles noires chez les bettas de couleurs claires.
La qualité de la coloration
Ce critère là est plus compliqué à définir et se juge plutôt au cas par cas ainsi :
- un betta rouge ne devra comporter aucune irisation bleue et le moins de noir possible
- un betta bleu ne devra pas posséder de rouge sur sa robe et si possible éviter d’avoir le bout des nageoires pectorales blanches, et encore moins rouges
- un betta blanc opaque devra ne pas avoir d’irisation quelconque et être le plus opaque possible
- un betta jaune devra être le plus intense possible et ne pas avoir de tache ou d’écaille noires
- un betta noir devra ne posséder aucun reflet
- un betta marbré devra avoir une répartition de la couleur la plus équilibrée possible
- un betta cellophane devra ne comporter aucune couleur
- un betta papillon devra être bien contrasté, la démarcation entre les couleurs bien nettes et la répartition des couleurs par moitié
- un betta platinium ou copper devra avoir un maximum d’irisation
- un betta chocolat devra être très intense afin de bien voir les deux couleurs
La recherche du betta harmonieux
Lorsque l’on désire avant tout obtenir un betta harmonieux, il faut surtout faire une sélection par le bas : éliminer tour à tour tous les bettas ayant la moindre imperfection, et non plus focaliser sur des critères très précis. Il faut bien entendu garder en tête les grandes lignes énumérées dans les paragraphes précédents. Si, après cette sélection, il reste plusieurs sujets, il faut fonctionner à l’instinct et à l’affectif.
Enfin, quelque soit le but recherché lors de cette sélection, il ne faut surtout pas oublier de privilégier l’agressivité des bettas. En effet, ce facteur est dans leurs gènes. Un betta qui n’est pas suffisamment agressif ne pourra pas se montrer sous son meilleur aspect et n’a aucune chance d’être primé. De plus, cela permettra un entraînement de bien meilleure qualité.
Les maladies
D’une manière générale les maladies sont la résultante de deux facteurs :
- L’hygiène
- Le stress
Un manque d’hygiène va permettre la prolifération des germes et des parasites pathogènes qui vont atteindre une concentration suffisante pour devenir dangereux pour les poissons. Le meilleur moyen de prévenir ce genre de problème est de changer l’eau régulièrement et de nourrir raisonnablement, afin de limiter les restes de nourriture et les déchets, limitant ainsi les montées de composés azotés.
Le stress, lui, va être responsable de la baisse des défenses immunitaires. Les bettas seront alors beaucoup plus sensibles aux attaques des germes et parasites. Les états de stress sont dûs principalement à un mauvais état général, à un choc thermique ou à une mauvaise hygiène.
Les maladies les plus fréquentes chez les bettas sont :
- Le syndrôme des nageoires collées.
- L’attaque par les points blancs.
- L’exophtalmie et l’hydropisise.
- La pourriture des nageoires.
Ces maladies lorsqu’elles sont traitées suffisamment tôt sont facilement curables et nous allons voir comment :
Le sel
Le sel est un moyen très efficace de contrer toutes ces différentes affections. Le sel à 2g/L (pour commencer) va permettre de créer un milieu hypertonique auquel les bactéries ne survivront pas.
La concentration de départ peut être augmentée progressivement mais le danger survient lors de l’arrêt du traitement, car si le taux de sel baisse trop brutalement, il y a un véritable danger de mort.
Pour éviter tout accident, il suffit de remplacer l’eau du bac par de l’eau douce mais par petites fractions.
Pour le sel, il suffit de prendre du gros sel, que l’on peut trouver dans le commerce, mais uniquement du "non traité".
Attention quand même, car si les bettas sont capables de supporter cette salinité, ce n’est pas le cas des plantes, qui elles n’y survivraient pas et pourriraient dans le bac.
Le bleu de méthylène
Le bleu de méthylène est un autre moyen pas cher de lutter contre ces différentes affections. Ce produit est un anti-fongique. Il suffit d’en mettre quelques gouttes pour colorer légèrement l’eau, cela ne sert à rien d’en mettre plus. Le bleu de méthylène se trouve sans problème dans les pharmacies sous forme de poudre ou de solution à différente concentration. La seule chose dont il faut se méfier, c’est la composition de la solution : il faut être sûr qu’il n’y ai que du bleu de méthylène.
La feuille de cattapa
Le cattapa est aussi appelé amandier indien, et ne pousse que dans les pays tropicaux. Sa feuille, une fois séchée, est utilisée telle quelle, sous forme de sachet à infusion ou alors sous forme de décoctions, mais le résultat est le même. Ces feuilles ont de nombreux effets bénéfiques sur nos bettas, notamment des propriétés antiseptiques. Elles donnent à l’eau les caractéristiques les plus confortables à nos bettas.
Ces feuilles sont un excellent remède, mais peuvent être mises dans le bac au quotidien, pour le confort de nos bettas.
"La chirurgie"
C’est une mesure extrême, mais malheureusement parfois nécessaire ... Elle doit cependant être réservée pour des cas extrêmes. La pratique d’un acte invasif va être réalisée en dernier recours lors de la pourriture des nageoires ou pour traiter les hydropisie, voire les exophtalmies (mais c’est beaucoup plus complexe et cela demande beaucoup d’expérience).
Dans tout les cas, le poisson va être sorti de l’eau, puis maintenu dans un tissu souple mouillé. Ensuite, quel qu'est été l’acte effectué, il aura été invasif, donc, il y aura une porte d’entrée dans l’organisme du poisson pour des germes potentiellement dangereux, ce qui nécessite une Lors de la pourriture des nageoires, si les traitements précédents n’ont rien donné, en dernier recours, il faut couper la nageoire atteinte, entre le corps et la partie atteinte, avec une lame parfaitement propre, pour enrayer la progression de l’infection. De plus, il apparaît que les bettas à longues voiles vieillissent mieux avec les nageoires écourtées.
Pour l’hydropisie, on va utiliser une aiguille parfaitement désinfectée pour percer l’abcès. Dans le stade avancé de l’hydropisie, les écailles du poisson se décollent du corps et avec une aiguille fine, il faut percer la poche translucide qui se situe en général à l’arrière de l’abdomen. Une fois l’abcès percé, il faut le vider en massant le ventre du poisson délicatement.hygiène irréprochable pour éviter une surinfection. |
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